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JESUIS EST

27 août 2013

L’HOMME CET INCONNU CONNU

Devant cette immense voûte céleste et cette étendue de sable à l'infini; devant toutes ces créatures qui se montrent à nous et nous montrent les mystères de la vie, on s'interroge. Elles nous révèlent, ces créatures, que nous vivons, venons de la vie et aspirons à la vraie vie. Derrière cette vie pleine de mystères, se trouve ce grand être de Lumière infinie, Cet Esprit sublime qui est au début et à la fin de toute chose.

 

Peu importe comment nous le nommons, il est l'Alpha et l’Oméga, il est incréé et infini. Il est inconnaissable, impénétrable et incommensurable. Il fait et défait tout. Mais quelle magnanimité en Lui, quelle finesse et quelle sublime beauté et bonté.

 

Essayer de pénétrer cet Être aux dimensions extraordinaires, c'est pénétrer et découvrir le mystère de l'homme. C'est rentrer en soi pour être à l'écoute des sonorités de tout son être. C'est valser dans les méandres de son esprit pour se découvrir et toucher de son doigt mystique le mystère de la création.

 

Car en effet, tout homme aspire à la lumière infinie et éternelle. Nous essayons donc chaque jour de nous extirper de la boue de l'obscurité pour enfin marcher allégrement sur les lumineuses prairies vertes. Durant sa vie, l'homme est souvent désert au milieu duquel cependant se trouve toujours un oasis de vie qui nourrit ces êtres invisibles immergés dans son cœur. Il est souvent obscurité, mais toujours point un rais de lumière, qui s'agrandit petit à petit, jusqu'à devenir cette grande lumière qui éblouit et éclaire nos routes pavés d'embûches.

 

Nous pouvons devenir ce que nous sommes et être ce que nous voulons. Nous pouvons et devons d'ailleurs toujours penser ce que nous serons. Pourquoi devrions-nous  toujours nous limiter au strict minimum? Penser, se comporter et vivre ainsi, c'est cultiver la médiocrité en soi. Nous ne sommes pas nés pour être petits ni pour avoir une vie de bas-étage. Mais nous pouvons bien sûr vivre dans l'opulence et la richesse spirituelle et matérielle. Nous pouvons atteindre la pleine santé de notre corps et nous sentir bien dans celui-ci.


Nous avons le pouvoir d'effectuer une parfaite jonction entre le corps, l'esprit et le cœur et vivre en parfaite harmonie avec les forces de la nature qui sont autour de nous et s'élancent à chaque instant vers nous.

 

Arrivé au summum de sa perfection et ayant atteint sa parfaite luminosité, l'homme brille de sagesse, d'amour et de beauté infinie. A ce stade, il lui est impossible désormais de vivre et de se mouvoir dans un monde à la lumière claire-obscure et où ne vivent que des êtres de lumière imparfaite et même parfois clair-obscur.

 

Il lui faut alors retourner à sa source, redevenir Lumière parfaite. La vie de ce monde lui est désormais insupportable. Il est temps de partir, c'est le moment de rejoindre les siens, ses semblables, êtres de lumière parfaite qui l'attirent avec force. Mais en ce moment aussi, ces autres êtres de lumière imparfaite, qui l'ont connu, vécu avec lui, sympathisé et fraternisé avec lui, ne veulent pas le laisser partir. Il s'en suit une lutte âpre, invisible à l’œil nu. C'est le moment où l'homme vit ses derniers moments soit dans le coma, la maladie ou lorsqu'il pousse son dernier soupir, car, brusquement tiré de l'obscurité à une admirable lumière.

 

Mais l'infini parvient toujours par prendre le dessus sur le fini. L'imparfait s'engloutit toujours dans le parfait. Alors, n'ayant aucune explication à cette brusque séparation, étant touché au plus profond de nous-mêmes, on nomme cet évènement mort.

 

La mort est donc un passage sublime d'un état de vie à un autre état de vie. Cependant, un passage qui effraie souvent, car pour la plupart du temps mal comprise et mal intériorisée. La mort répugne et souvent révolte. Elle nous fait ainsi perdre nos repères, car en ce moment elle nous déstabilise et fait fondre toutes nos croyances et certitudes.

 

Devant la mort, cette situation de fait qui s'impose à nous, tout ce qui est humain en nous se révolte et refuse d'accepter cette situation de fait. On a du mal à comprendre, mais à croire également en cette vérité.

 

En ce moment, seule la torche de notre âme qui s'alimente au grand Être de Lumière, peut éclairer notre humanité tombée dans l'obscurité et en désagrégation. Il nous faut nous brancher à la lumière du Grand Esprit Universel qui explique et éclaire.

 

N'essayons pas alors de comprendre, mais moulons-nous et coulons-nous dans la mort par ce Grand Esprit Universel pour saisir l'essence même de son existence. Devant ce néant apparent que semble apporter la mort, grouille toute une plénitude d'existence et de vie. La mort scelle l'amour infini de l'humanité qui se reconquiert et se reconstitue.

 

 Nous devons veiller à ce que nos rêves survivent à la mort. Qu'ils traversent la mort de part en part, pour implanter nos jardins de fleurs jadis semées. Mais pour réaliser cette prouesse, il faut semer dans les cœurs nos petites graines d'espoirs et petit à petit les entretenir et les arroser par une vie active et positive remplie d'actes concrets, qui attirent toujours l'homme vers le perfectionnement de son être de chair, mais surtout de son être spirituel.

 

C'est en lançant nos pépites d'or de sagesse positive et constructive dans les âmes, qui leur font s'ancrer en elles-mêmes et croire en leur immortalité spirituelle, qu'on fera des hommes des êtres de lumière qui seront toujours éclairés par la sagesse du Grand Être de Lumière, cette lumière éblouissante et universelle qui gouverne les cœurs et les esprits ouverts.

 

L'homme a toujours survécu à la mort, si tant est qu'on ne le voit pas seulement comme cet être de chair qui nait, grandit, souffre, tombe malade et disparait. Non, celui là est homme mais il n'est pas l'Homme. Mais l'Homme est cet être spirituel et plein de spiritualité. Ce petit être de lumière qui est une parcelle, une partie finie de ce Grand Être de Lumière infinie. Étant donc être de lumière, il doit repousser l'obscurité partout où elle est et éblouir les cœurs par sa clarté et sa clairvoyance.


L'Homme est lumière, doit vivre et grandir dans la lumière. Ainsi, devra-t-il en tout temps et en toutes circonstances apprendre à vivre par et dans la vérité. Il devra apprendre à être vérité lui-même pour vivre et être dans la lumière qui oriente le monde, son monde et le rend plus ouvert et plus vivable.


L'homme de vérité est un homme plein de lumière; un homme censé, ouvert à son monde et sensible à tout ce qui est autour de lui. C’est un homme à l'esprit ouvert. Plus il vit dans et par la vérité, il s'emplit davantage de lumière. Tout en lui brille d'amour et de vérité et de plus en plus il tend vers la Grande Lumière. Cette Lumière parfaite qui a fait le monde et qui le gouverne. Ainsi, d'être de lumière finie, il tend chaque jour à devenir un être de lumière infinie.

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